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Sensationnel !
Stéphan Aubin pour la traduction française
De nos jours,
la majorité des amateurs de NSU Ro80 ne trouve pas grand chose à se mettre sous
la dent sur internet. De temps à autre, une voiture les double, les jours de
chance deux… Mais le vendredi 14 octobre 2005, internet nous offrit une surprise
extraordinaire. Pas moins de 25 Ro80 étaient à vendre sur eBay !
Dans une
langue entre l’anglais et l’allemand, on pouvait lire : Sensationnel ! Misez
sur la voiture de votre choix parmi 25 Ro80
récemment découvertes et plus de 4 tonnes de pièces de rechange ! Pratiquement
toutes les années ou les couleurs disponibles – condition 4-5. Ces véhicules
retrouvés il y a peu ont passé près de 25 ans dans un hangar !
Que penser de tout ça ? Il n’était pas possible d’acheter toutes les voitures,
mais il était possible d’en choisir une parmi les 25. De plus il était écrit :
NSU
Ro80 – libre choix parmi 44
moteurs !
Vous vous rendez compte : 44 moteurs !
Les photos qui accompagnaient le texte permettaient de voir les rangées de
Wankels proposés, quelquefois encore équipés de pièces auxiliaires, tous bien
étiquetés. |
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Pas loin de
Wurzbourg
Le trésor des Ro80 se trouvait près de la ville
de Wurzbourg, dans une vieille usine, mais rien de plus précis n’était révélé
sur le site. Les photos disponibles ne nous permettaient pas d’en savoir plus.
Quelques jours avant la fin des enchères, des informations complémentaires
furent ajoutées, parmi lesquelles l’adresse internet du site du vendeur. Pour
ceux qui n’avaient pas internet, il fallait repasser plus tard…
44 Wankels NSU
de Ro80, dont certains avec leur boîte de vitesse… Sensationnel ! |
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Les troupes
se mobilisent !
A peine l’annonce faite sur internet, nos
troupes se mobilisaient ! Mais qui pouvait bien partir pour localiser ce
trésor ?! Jaap Tijman
se proposa pour y aller dès que possible, les pensées déjà absorbées par
l’idée d’errer au milieu de ce cimetière impossible. Gosewin Bos, qui
travaille à Milan, n’arrivait pas à se connecter sur internet. Rob den
Hartog qui d’habitude joue les Saint Thomas et ne croit que ce qu’il voit
semblait être de la partie ! Mariejozee Geleick et son amie Rhian semblaient
aussi vouloir participer à cette aventure…
Nous devions y aller et trouver cet eldorado ! Mais comment
nous y prendre ? Pas d’adresse, pas de contact direct avec le vendeur, pas
de réponses à nos nombreux emails… Notre solution était de placer une
enchère sur eBay… Sur le site du vendeur (http://ro80.funpic.de)- ne pas
active maintenant-
il apparût clair au fil du temps que des enchères auraient lieu sur place la
semaine suivante… |
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Une boom
Le 18 octobre 2005, la première vente pour la première
voiture et le premier moteur prirent fin. Notre tactique fonctionna :
Gosewin Bos avait placé l’offre la plus haute pour le moteur ! Il put ainsi
entrer en contact avec le vendeur, qui était l’ami d’un casseur qui avait
pour mission de démanteler ces Ro
80,
suite à la ruine de leur ancien propriétaire. Le lendemain, votre webmaster
remporta la deuxième Ro80 en vente sur eBay !
Le vendeur était en fait notre contact sur internet et
l’organisateur de la vente aux enchères qui devait avoir lieu ce 22 octobre.
Comme Gosewin Bos devait être présent à une boom organisée par ses enfants
le 22, il négocia de pouvoir se rendre sur place la veille afin de choisir
son moteur.
Au terme de longues négociations, le vendeur accepta sa
demande et nous pûmes ainsi trouver l’endroit exact où toutes nos pensées
convergeaient depuis quelques jours ! Gardé comme le plus haut des secrets,
cet endroit ne devait être révélé sur internet que le vendredi à 18 heures !
A cette heure, Gosewin serait déjà sur le chemin du retour… mais nous
savions désormais où se trouvait la grotte d’Alladin : Gemünden ! |
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Le programme
La vente aux enchères devait commencer le samedi
à midi, les voitures étant visibles à partir de 9 heures du matin. Les clients
potentiels devaient être accompagnés par des représentants du vendeur. Il devait
également être possible de démonter ce qui en valait la peine. Mais aucun outil
n’était disponible, il fallait donc venir équipé ! Un des mécaniciens de
l’ancien garage devenu cimetière devait accompagner les visiteurs et répondre à
toutes leurs questions. Sur le site de la vente, le programme fut diffusé. Il
fut même proposé d’organiser le démontage par équipe de Wankels, les plus
rapides remportant l’objet (en pièces) de leur labeur ! De même, un concours
audio était prévu, où il faudrait reconnaître à l’oreille le bruit d’un moteur à
une ou deux bougies par rotor !
Tout cela était alléchant ! Une fête pour les cinglés de la Ro80 où en plus il
suffisait de participer ! |
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Gosewin Bos
est dans la place !
Comme quoi il est parfois agréable d’avoir
des enfants qui organisent une boom un samedi… Gosewin, aux prix de longues
négociations, avait mérité son entrée dans le cimetière avant tous les
autres et débarqua sur place le vendredi, accompagné de toute sa famille.
C’était pour nous avant tout tactique… Si ses fils trouvèrent dans l’usine
un formidable terrain de jeu, Carla, l’épouse de Gosewin, profita de
l’occasion pour nous fournir toutes les photos nécessaires à la préparation
des notre voyage. Une sorte de mission secrète pour nous autres en embuscade
aux Pays Bas ! Quelle était la meilleure voiture disponible ? Jan Hullegie,
notre webmaster, était évidemment sur la brèche, et ne rêvait que d’une
chose : trouver cette merveille parmi toutes ces épaves ! Il devait bien y
en avoir une !! Il ne pensait qu’à ça : peut-être cette Ro80 jaune à bandes
type Rallye noires, que l’on pouvait voir sur certaines photos ? Gosewin
appela plusieurs fois Jan, et apparemment la voiture avait disparu !
A la fin de la journée, Gosewin reprit la route de la
Hollande avec, dans son trop petit coffre d’Audi A4, un Wankel à deux
bougies par cylindre en partie démonté. |
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En route à
travers la nuit
Nous récupérâmes
les premières photos de la mission Gosewin le vendredi soir par email. Il y
avait tellement de Ro80 disponibles ! Elles semblaient avoir attendu là-bas des
années sans avoir souffert… enfin presque. Il apparaissait tout de même
clairement que la jeunesse locale en avait fait son terrain de jeu, sautant de
toit en toit… sans épargner la plupart des pare-brises. D’autres détails nous
avaient été transmis par Gosewin, mais que nous révèlerons plus bas.
Comme notre webmaster avait gagné la deuxième Ro80 mise en vente,
nous devions nous rendre sur place aussi tôt que possible ! Notre objectif était
d’arriver là-bas à 8 heures du matin. A bord de l’Audi A4 (toujours aussi
petite, mais toujours aussi élégante) de Rob den Hartog, nous (Rob et les 3
Hullegie) primes la route sur les coups de 2 heures du matin, une remorque
attelée afin de ramener la voiture de nos rêves.
A l’aide du GPS nous arrivâmes sans trop de tracas, en particulier sur la fin où
il fallut trouver notre chemin dans les routes sinueuses des abords de Wurzbourg. |
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A la lumière du
matin…
Grâce à une photo aérienne, il ne fut pas trop
difficile de trouver notre chemin. Une Ro80 seule à coté d’une usine elle aussi
éloignée de toute habitation… C’était notre eldorado !
Un minivan nous doubla et
nous fit signe de le suivre. C’était le mécanicien de l’ancienne usine.
Enfin les voitures ! Une vielle usine abandonnée avec des portes grandes
ouvertes ou en partie détruites. Un endroit humide et sombre, et surtout si
sale !
Notre première
impression : quel désordre ! Personne pour nous encadrer… et un seul néon pour
éclairer l’usine…
Et ce silence… |
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L’entreprise
Hotz
Accompagnés du mécanicien, nous traversâmes
l’usine, qui se révéla être un véritable cauchemar : le sol en bois était
pourri, laissant paraître de nombreux trous béants ! Le mécano nous expliqua
qu’il avait travaillé ici pour une entreprise du nom de Hotz. Je me
demandais pourquoi rassembler autant de Ro80 en un tel endroit ? La réponse
fut aussi claire que l’éclairage de l’usine : l’ancien patron pensait que
les Ro80 prendraient de la valeur avec le temps. A l’époque, il modifiait
nos si chères voitures en les équipant de V4 Ford à la place de leurs
Wankels, avec une plaque d’ajustement entre le moteur et la boîte, ce qui
permettait de garder la boîte semi-automatique. Quelle tristesse…
Le gars nous expliqua que de
nombreuses voitures modifiées étaient encore disponibles dans l’usine, et
qu’à son avis, s’il fallait en prendre une, il valait mieux la choisir avec
un V4… l’enfer… dire ça à un mec aussi « rotatif » que moi… j’en tremble
encore ! Les V4 Ford sont si bruyants et ne rendent pas hommage à la Ro80,
cette voiture si unique en son genre…
Devant nous se tenaient les épaves de trois voitures incroyablement
rouillées. Leur état était tel qu’il semblait qu’elles avaient été placées
là comme une œuvre d’art, triste occasion de réaliser quelques clichés
uniques : le toit et le mur attendant s’étaient effondrés sur les restes des
voitures.
Il y avait aussi
une des toutes premières Ro80 : 1967 ou 1968 au plus, avec un immense espace
noir à la place du moteur. Ses pièces s’étalaient à même le sol. Et pas une
seule voiture avec l’intérieur cuir, une rareté que j’aurais aimé trouver
ici…
(Movie was removed; sorry, to
much traffic costs) |
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Y-a quelqu’un ?
Rapidement, nous nous retrouvâmes seuls dans cet
immense bâtiment. C’en était surréaliste. Impossible de savoir où regarder en
premier : tellement de rouille, de chaos, de désordre accompagné d’une sauce au
goût du déclin. Je n’en croyais pas mes yeux… Et comment Gosewin avait-il pu
emmener toute sa famille dans ce véritable cimetière !
Surtout comment choisir ? Où
était cette voiture jaune à bandes noires ? Gosewin avait remarqué une Ro80
bronze qui avait probablement un bon moteur… mais elle était incarcérée entre
d’autres Ro bien plus mal en point. J’aurais du prendre mon caterpillar !
Dommage pour la Ro80 bronze…
Mes yeux tombèrent sur une Ro rouge de 1977 qui au moins avait de superbes
jantes Fuchs. Tout n’était pas perdu ! Son toit abîmé était devenu une piscine
d’eau de pluie au fil des années et son pare-brise explosé dégueulait dans l’habitacle.Mais
il n’y avait personne à part nous ? Il aurait dû y avoir du monde en une telle
occasion !? Et le programme : la musique, l’encadrement ? Vers 10 heures et
demie seulement il commença a y avoir du mouvement. Deux personnes se
préparaient une collation : du café et du gâteau.
Nous étions nous trompés de semaine ? Avions nous mal lu le site internet ?
Non, ce n’était tout de même
pas à ce point impossible ? |
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Enfin le
vendeur arrive !
Parmi les amateurs de café se trouvait le vendeur. Le mec
sympa, qui pensait que ce serait dommage de devoir tout détruire. Il
agissait pour le compte du propriétaire des lieux : un casseur de ses amis.
Lui aussi trouvait étrange qu’il y ait si peu de monde, mais « la journée
n’était pas finie », comme il savait si bien le dire.
Je me mis d’accord avec le vendeur pour prendre la Ro80 rouge, et comme la
jaune à bandes noires avait disparu, il me céda un moteur gratuit en
compensation. Ce dernier fut rapidement placé dans le coffre de la rouge,
devenue pour l’occasion quadrirotor !Mais cette voiture jaune ! Apparemment
le casseur lui même avait déplacé la Ro80 de nos rêves à l’entrée de sa
casse pour promouvoir la vente du jour…
Quelques
semaines plus tard j’ai trouvé cette photo sur internet qui prouve que ma
« jaune » était en fait orange… et que sur cette même photo le plafonnier de
ma rouge était à l’époque encore en état !
Après pas mal de travail, nous arrivâmes à débloquer les
freins de la Ro80 rouge afin de la déplacer vers notre remorque. |
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Les enchères
Vers midi la place se remplit enfin, et au moins 12 personnes tournaient autour
des voitures. La plupart connaissaient le vendeur. Mariejozee et Rhian arivèrent
à ce moment là avec leur minivan et leur remorque. Ceci signifiait que nous
avions du renfort pour acheter de nouvelles pièces : des moteurs et quelques HKZ ??
Les enchères n’avait pas l’air de prendre : il y avait tout simplement trop peu
de personnes pour que les blancs montent en neige. Il suffisait de dire ce que
l’on voulait acheter, et personne n’avait vraiment l’air intéressé par quoi que
ce soit… Et le prix était élevé pour de la tôle usée : les offres en dessous de
200€ n’étaient même pas relevées. 1275 fois le prix d’un kilo d’acier pour de la
tôle…
De plus le casseur ne voulait pas voir le camion transporteur partir vide ! Il
fallait que ça parte par paquets de huit ! Vendre une seule voiture ne
l’intéressait donc pas. Mais comme la plupart des voitures était complètement
détruites, ça n’en valait pas la peine…
Mais avec le recul je pense que nous nous sommes un peu trompés. Cette ambiance
si détestable n’a sûrement pas aidé à faire les bons choix et à dénicher
l’oiseau rare…
Nous en restâmes à une seule voiture, avec ses si jolies jantes. Nous ramassâmes
aussi plusieurs moteurs, en faisant confiance au jugement de Gosewin qui avait
laissé des marques sur ce qu’il avait jugé bon la veille. Un vrai travail
d’équipe à la hollandaise !
Finalement, très peu de choses furent vendues lors de cette vente. Quelqu’un
s’est battu avec une aile pendant près de deux heures, un autre pour un
intérieur complet. C’est dommage que ce soit parti de cette façon, il y avait
sûrement beaucoup de choses à récupérer.
Pas mal de photos ont été prises lors de cette journée, comme cela peut-être vu
sur nos photos. Un peu plus tôt dans la semaine, des photographes
professionnels du magazine allemand Motor Klassik sont venus prendre de
sublimes photos pour leur numéro de janvier 2006 ; l’article s’intitule « Rettungslos
verloren » : perdues à tout jamais.
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La Ro
80 qui dit non
Vers 15 heures il était temps pour nous de
partir. Nous en avions vu assez.
La
Ro80 bougeait beaucoup sur la remorque, comme si elle faisait non de la tête.
Une manière pour elle de dire qu’elle ne voulait peut-être pas partir … Comme
Rob voulait voir derrière la remorque en conduisant, nous avions placé la Ro au
maximum à droite sur la remorque. Peut-être un peu trop ?
Nous profitâmes sur le chemin des qualités de la gastronomie
allemande…
La Ro80 rouge est aujourd’hui complètement désossée. Il n’a pas été possible
d’en tirer grand chose, même si certaines pièces étaient en état et que les
31000km affichés au compteur étaient bien réels. La carrosserie était morte et
nous nous en sommes débarrassés. Quel dommage : une couleur si rare !
Son
moteur était bloqué : les courroies du ventilateur était « fondues » sur leur
poulie d’entraînement. Après réparation, nous avons pu réaliser un test de
compression laissant apparaître six fois de suite 8.5 ! Dans les prochains mois,
nous contrôlerons les autres moteurs, mais il y a peu d’espoir d’obtenir de si
bons résultats : s’ils ont été laissés chez Hotz afin d’être échangés contre des
V4, c’était sûrement pour une bonne raison… |
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Le Club Ro80
Allemand
En fait, le club allemand Ro80 avait été en négociations avec le casseur avant
que ce projet de vente aux enchères ne soit mis en place. Mais au moment où un
accord devait être conclu afin d’organiser la récupération de ce qui pouvait
l’être, tout avait été annulé par le casseur qui préférait tout vendre sur eBay.
L’appât du gain sans doute…
C’est probablement ainsi que les choses ont déraillé. Il était trop difficile de
faire son affaire, il fallait se battre pour obtenir quoi que ce soit, en étant
sûr (!) que ce qui était vendu était de qualité. Le mardi suivant, toutes les
voitures sont parties pour la destruction… enfin, il y a de quoi en douter et je
suis certain que des pièces resurgiront de-ci de-là.
Apparemment des contacts avaient déjà eu lieu dans les année 80, à l’époque où
M. Hotz tenait un garage Ford. Il avait alors essayé de vendre sa collection au
club Ro80 allemand. Mais tout c’était alors déroulé de la même manière, malgré
l’organisation de l’AG du club à Gemünden le 15 mai 1988…
Les voitures étaient déjà à l’époque en très mauvais état, ce qui est
compréhensible tant l’usine ressemble à un marais… et déjà les négociations
avaient été quasiment impossibles, les prix demandés étant trop hauts. Les rares
voitures achetées une fortune alors ne furent pas restaurées, déjà trop mal en
point pour pouvoir retrouver la route un jour.
Quelques moteurs et des pièces détachées, furent vendus mais sans enchères,
simplement en offrant un prix minimum d’achat. Les commentaires à l’époque
avaient parlé « d’un sacré bordel pour bien trop cher ». Cette histoire est
racontée dans les numéros 21 et 22 du magazine du club « Die Trochoïde ». |
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La
Conclusion
Que s’est-il donc passé à Gemünden ? Etait-ce le manque de qualité des pièces en
vente ? Impossible à dire à partir des simples photos disponibles sur eBay… Et
le seul moteur sauvé s’est avéré d’excellente facture ! Il y en avait sûrement
d’autres à sauver…
Peut-être qu’eBay n’était pas l’endroit idéal pour ce genre de business ?
Peut-être tout simplement n’y a t-il pas assez de personnes potentiellement
intéressées ?
Et le club Ro80
allemand aurait-il pu en faire plus ? Aurait-il pu prévenir tous ses membres,
voire faire une proposition encore plus alléchante au casseur ?
De l’avis de Michael Grieme, sur le forum du club Ro80 allemand : « les
raisons de ce grand gâchis ne sont pas à chercher dans le manque d’information
autour de l’événement dans les clubs, mais plutôt dans le fait que trop peu de
gens se passionnent aujourd’hui pour la
Ro80. Peu importe que
la vente ait eu lieu sur eBay ou chez Hotz… Nous manquons de gens, et en
particulier de jeunes passionnés. C’est un fait à prendre rapidement en
considération, afin de motiver les jeunes au plus tôt pour faire redécouvrir la
Ro80 et surtout y voir la seule solution d’assurer son salut parmi les voitures
de collection».
Et Jaap dans tout ça ? Il est resté chez lui…
Et Gosewin ? La boom de ses gosses est encore dans toutes les mémoires ! |